893, rue Notre-Dame
Repentigny, Québec
J5Y 1C6
Nous avons aussi noté que 12 (9.8%) patients sur 122, prenaient des médicaments pour des troubles envahissants du développement (TED) mais cela n’a soulevé aucune statistique significative dans notre recherche.
AVEC L’ÂGE :
Graphiques 31 à 34 (9juin) et tableau 31.
Quand on relie l’âge et les déplacements méniscaux, on constate que plus on est âgé, plus le déplacement méniscal est sévère, i.e., il s’éloigne de la valeur 13 heures qui est la valeur normale. Et ce, autant pour les ATM gauche et droites que pour les pôles interne et externe. Corrélation significative au niveau 0.05 et moins.
R = -,217 p = ,025 n = 107
Plus on est âgé, plus le déplacement méniscal au pôle interne droit est sévère (s’éloigne de la valeur 13).
R = -,213 p = ,028 n = 107
Plus on est âgé, plus le déplacement méniscal au pôle externe droit est sévère (s’éloigne de la valeur 13).
R = -,321 p = ,001 n = 103
Plus on est âgé, plus le déplacement méniscal au pôle externe gauche est sévère (s’éloigne de la valeur 13).
R = -,290 p = ,003 n = 103
Plus on est âgé, plus le déplacement méniscal au pôle interne gauche est sévère (s’éloigne de la valeur 13).
AVEC LE SEXE :
ONEWAY
m1 m3 m12 m14 BY Sexe
/STATISTICS DESCRIPTIVES
/MISSING ANALYSIS.
Les femmes présentent un déplacement méniscal (horloge) plus sévère en moyenne que les hommes; ceci est vrai aussi bien en pôle interne qu’en pôle externe, à gauche et à droite.
Tableaux 43A-43B
Femme Homme
Droite pôle externe 10.08 11.35
Pôle interne 10.64 11.76
Gauche pôle externe 10.04 11.41
Pôle interne 10.54 11.73
AVEC LE SURPLOMB VERTICAL :
On observe que plus le surplomb vertical est élevé, plus le déplacement méniscal se rapproche de façon significative statistiquement de la normale (pente ascendante).
R = ,217 p = ,028 n = 103
Plus la variable c5 (OB ou surplomb vertical) est élevée plus le déplacement méniscal se rapproche de la normale (13hres).
Graphique no 35
AVEC LE BRUIT ARTICULAIRE (CRAQUEMENT OU CLIC OU CRÉPITEMENT) :
Nous avons trouvé une corrélation mais seulement pour l’atm gauche entre les bruits et le déplacement méniscal. Les personnes éprouvant un craquement ont un déplacement externe et interne gauche plus grand (10.15) que les personnes qui n’en n’avaient pas (10.58).
ONEWAY
M1 M3 M12 M14 BY C14
/STATISTICS DESCRIPTIVES
/MISSING ANALYSIS.
Tableaux 36A et 36B pour M12 et m14 seulement
Les personnes éprouvant un craquement ont un déplacement méniscal (horloge) externe gauche plus grand (moyenne de 10,15) que les personnes qui n’en éprouvent pas (moyenne de 11,2).
Les personnes éprouvant un craquement ont un déplacement interne gauche plus grand (moyenne de 10,58 hres) que les personnes qui n’en éprouvent pas (moyenne de 11,73 hres).
AVEC UNE OUVERTURE BUCCALE LIMITÉE :
ONEWAY
m1 m3 m12 m14 BY c21
/STATISTICS DESCRIPTIVES
/MISSING ANALYSIS.
Les personnes dont l’ouverture buccale est limitée ont un déplacement méniscal plus sévère que celles dont l’ouverture est normale; cette constatation est vraie en interne et en externe, à gauche comme à droite (voir les valeurs dans le premier encadré).
Tableaux 37A et 37 B
AVEC DOULEUR À L’ATM :
Les personnes ayant des douleurs à l’ATM ont un déplacement méniscal plus sévère que celles qui ne présentent pas de douleurs. Nous avons trouvé ceci comme étant significatif pour l’ATM droite seulement, en interne et en externe.
ONEWAY
m1 m3 m12 m14 BY c27
/STATISTICS DESCRIPTIVES
/MISSING ANALYSIS.
M1 et m3 seulement
Tableaux 38A et 38B
AVEC DOULEUR AU MUSCLE PTÉRYGOIDIEN INTERNE :
Les personnes qui éprouvent de la douleur à la palpation musculaire du ptérygoïdien interne droit présentent un déplacement méniscal gauche externe plus sévère que celles qui n’ont pas de douleur.
ONEWAY
m1 m3 m12 m14 BY c28
/STATISTICS DESCRIPTIVES
/MISSING ANALYSIS.
M12 seulement
Tableaux 39A et 39B
AVEC DOULEUR AU MASSETER DROIT :
Les personnes qui éprouvent de la douleur lors de la palpation musculaire du muscle masséter droit présentent un déplacement méniscal interne droit plus sévère (moyenne 9.93 hres) que celles qui n’ont pas de douleur (moyenne 11.14 hres).
ONEWAY
m1 m3 m12 m14 BY c30
/STATISTICS DESCRIPTIVES
/MISSING ANALYSIS.
M1 seulement
Tableaux 40A et 40B
AVEC DOULEUR AU MASSÉTER GAUCHE :
Les personnes qui éprouvent de la douleur lors d’une palpation musculaire du masséter gauche présentent un déplacement méniscal externe à gauche (9.08 hres) et interne à gauche (9.5 hres) plus sévère que celles qui n’ont pas de douleur (externe = 10.6 hres et interne = 10.97 hres).
ONEWAY
m1 m3 m12 m14 BY c36
/STATISTICS DESCRIPTIVES
/MISSING ANALYSIS.
M12 et m14 seulement
Tableaux 41A et 41B.
AVEC MAUX DE COU :
Les personnes qui éprouvent de la douleur au cou présentent un déplacement méniscal externe gauche (9.6 hres) et interne gauche (10.0 hres) plus sévère que celle qui n’ont pas de douleur au cou (10.8 hres en externe et 11.3 hres en interne)
ONEWAY
m1 m3 m12 m14 BY c41
/STATISTICS DESCRIPTIVES
/MISSING ANALYSIS.
M12 et m14 seulement
Tableaux 42A et 42B
VALEUR Hauteur CH de Habet (R 2)
On a aussi observé pour le côté gauche, que plus la valeur hauteru de CH de Habet est élevée, plus les déplacements méniscaux aux pôles externe et interne sont sévères.
R = -,197 p = ,047 n = 102
Plus la valeur de H /CH est élevée, plus le déplacement méniscal au pôle externe gauche est sévère.
Plus la valeur de H /CH est élevée, plus le déplacement méniscal au pôle interne gauche est sévère.
Graphiques 44A et 44B
VALEUR DE L’ANGLE CV (R10) :
Plus l’angle CV augmente, plus le déplacement tend vers 13 hres, alors moins le déplacement est sévère.
Plus l’angle CV augmente, plus le déplacement au pôle interne droit tend vers 13 heures donc est moins sévère.
Ceci est aussi vrai pour les 3 graphiques suivants.
R = 219 p = ,003 n = 106
Plus l’angle CV augmente, plus le déplacement au pôle externe droit tend vers 13 heures, donc est moins sévère.
R = ,252 p = ,011 n = 102
Plus l’angle CV augmente, plus le déplacement méniscal au pôle externe gauche tend vers 13 heures donc est moins sévère.
R = ,318 p = ,001 n = 102
Plus l’angle CV augmente, plus le déplacement au pôle interne gauche tend vers 13 heures, donc est moins sévère.
Graphiques 46 A-B-C-D
MESURE C0-C1 (R11)
Plus la variable C0-C1 est élevée, moins le déplacement est sévère autant à gauche qu’à droite et qu’en interne et en externe.
R = ,293 p = ,002 n = 106
Plus la valeur de la variable C0-C1 est élevée moins le déplacement au pôle interne droit est sévère.
Ceci est aussi vrai pour les trois graphiques suivants.
R = ,288 p = ,024 n = 106
Plus la valeur de la variable C0-C1 est élevée, moins le déplacement au pôle externe droit est sévère.
R = ,229 p = ,021 n = 102
Plus la valeur de la variable C0-C1 est élevée, moins le déplacement au pôle externe gauche est sévère.
R = ,213 p = ,032 n = 102
Plus la valeur de la variable C0-C1 est élevée, moins le déplacement au pôle interne gauche est sévère.
Graphiques 47 A-B-C-D
VALEUR AA
Nous avons trouvé une corrélation significative pour la valeur AA mais ceci ne vaut qu’en pôle externe et à droite. Plus la valeur AA augmente, plus le déplacement méniscal est sévère.
Plus la valeur de Sagittal AA augmente, plus le déplacement méniscal (horloge) est sévère, mais ceci ne vaut qu’en externe à droite.
Graphique 48
OCCLUSION CROISÉE DROITE et LIGNE MÉDIANE DÉPLACÉE à DROITE :
Avec le test Khi-Deux et l’analyse de Fisher, on a trouvé une correspondance :
21.2% des patients présentant une ligne médiane déplacée à droite présentent une occlusion croisée du même côté, comparativement à 2.2% chez ceux qui n’ont pas de ligne médiane déplacée à droite.
La probabilité au test exact de Fisher est de 0.001
21,2 % des patients présentant une ligne médiane déplacée à droite présentent une occlusion croisée du même côté comparativement à 2,2 % chez ceux qui n’ont pas de ligne médiane déplacée à droite. La probabilité associée au test Exact de Fisher est de 0,001.
Tableau no 49
OCCLUSION CROISÉE GAUCHE avec LIGNE MÉDIANE DÉPLACÉE à GAUCHE:
25% des patients présentant une ligne médiane déplacée à gauche présentent une occlusion croisée du même côté, comparativement à 6.7% chez ceux qui n’ont pas de ligne médiane déplacée à gauche.
La probabilité reliée au test de Fisher est de 0.009
Croisement Ligne médiane et Occlusion croisée (à gauche et à droite)
25 % des patients présentant une ligne médiane déplacée à gauche présentent une occlusion croisée du même côté comparativement à 6,7 % chez ceux qui n’ont pas de ligne médiane déplacée à gauche. La probabilité associée au test Exact de Fisher est de 0,009.
Tableau no 50
Tableaux des analyses de multi- variances :
Croisements avec c27 Doul atm
Cette variable est en lien avec l’âge, c21 ouv lim,c23 Deflex dr, la plupart des palpations musculaires douloureuses (sauf gpti, gpte et gtem), maux de tête, maux de cou et les Pipers du côté droit.
Voici le détail des analyses :
L’âge des patients; les patients qui ressentent une douleur sont plus âgés (moyenne de 27,3 ans) que ceux qui ne ressentent pas cette douleur (moyenne de 17,3 ans); (p. = 0,000).
Ouverture limitée; les patients qui présentent une limite à l’ouverture de la bouche sont proportionnellement plus nombreux (86,4%)que les autres (53,3%) à ressentir une douleur atm (sig. Correction de continuité 0,009).
Déflexion à droite; les patients qui présentent une déflexion à droite, sont proportionnellement plus nombreux (85%) que ceux qui ne présentent pas cette déflexion (54,5) à ressentir une douleur atm. (sig. Correction de continuité 0,022).
Palpations musculaire douloureuses; lorsqu’un patient ressent une douleur en atm, il ressent aussi une douleur lors d’une palpation musculaire. Les palpations associées de façon significatives sont dr pti, dr pte, dr m, dr scm, dr tr, dr tem, g m, g scm, g tr. Il semble donc que la douleur soit plus fréquente à droite qu’à gauche.
Maux de tête; les patients qui ont des maux de tête, sont proportionnellement plus nombreux (73,2%) que ceux qui n’ont pas de maux de tête (52,5%) à ressentir une douleur atm; (sig. Khi carré 0,028).
Maux de cou; les patients qui ont des maux de cou, sont proportionnellement plus nombreux (76,1%) que ceux qui n’ont pas de maux de cou (49,3%) à ressentir une douleur atm; (sig. Khi carré 0,004).
IRM Horloge Pi dr; les patients qui ont une douleur atm sont significativement plus éloignés de la normale de 13 heures que les patients qui ne ressentent pas de douleur (respectivement 10,5 heures contre 11,5 heures) (signification 0,018).
IRM Horloge réd. dr; les patients qui ont une douleur atm sont significativement plus éloignés de la normale que les patients qui ne ressentent pas de douleur (respectivement 1,27 contre 1,1) (signification 0,027).
IRM Horloge Pe dr; les patients qui ont une douleur atm sont significativement plus éloignés de la normale de 13 heures que les patients qui ne ressentent pas de douleur (respectivement 10,03 heures contre 10,9 heures) (signification 0,030).
Nous n’avons rien trouvé de significatif à gauche.
La douleur atm est en lien avec l’âge, la limitation à l’ouverture, la déflexion à droite, et la plupart des palpations musculaires douloureuses, avec aussi les maux de tête, maux de cou, et les déplacements méniscaux plus sévères à droite.
Analyses multivariées
Après avoir calculé les corrélations entre les 15 variables de l’examen radiologique nous avons retenu les variables r4, r5, r6, r7, r10, r11, r12 et r13 comme étant celles qui entretiennent le plus de liens entre elles.
Nous avons soumis ces variables à l’analyse en composantes principales en espérant pouvoir résumer ces variables à quelques facteurs. Nous avons alors constaté que r4, r5, r6, et r7 pouvaient être regroupées en une même composante (reste à lui donner un nom). D’autre part, les variables r10, r11, r12 et r13 constituaient la deuxième composante (la nommer).
Nous avons demandé au logiciel de créer deux variables à partir de ces deux composantes et nous avons calculé les corrélations entre ces deux nouvelles variables et les pipers (piper moyen, piper interne et externe droite et piper interne et externe gauche). Seule la deuxième composante est corrélée avec le piper moyen (r = ,310 et p = ,001).
Pour vérifier si les variables r10, r11, r12 et r13 peuvent être incluses dans un modèle de régression nous avons calculé la régression multiple avec la méthode pas à pas (cette méthode indique quelles variables sont incluses ou exclues au fur et à mesure que progresse l’analyse). Seulement deux variables ont été retenues soit, en ordre d’importance, r11 Sagital C0-C1(Bête ,215) et en dernier r10 Sagital Angle CV (Bête ,209). Il semble donc que ce sont surtout ces deux variables combinées qui sont en lien avec les Pipers.
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